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Faux "Sintrom 4 mg" à Tizi-Ouzou : alerte locale et démenti national

  • cfda47
  • 8 juil.
  • 2 min de lecture
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Fin juin 2025, une note urgente émanant de la Direction de la Santé de Tizi-Ouzou a été transmise aux établissements hospitaliers, officines pharmaceutiques et distributeurs agréés. Elle mettait en garde contre la possible présence sur le marché local d’un faux lot de Sintrom 4 mg, un médicament anticoagulant contenant de l’acénocoumarol, prescrit pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux et les complications thromboemboliques. Depuis, l’information a été relayée par plusieurs médias algériens, et le ministère de l’Industrie pharmaceutique a réagi publiquement le 8 juillet 2025, en démentant la présence de médicaments falsifiés tout en validant les consignes de vigilance émises localement.


Fin juin 2025, une alerte sanitaire a été lancée à Tizi-Ouzou suite à la découverte de boîtes suspectes de Sintrom 4 mg, un anticoagulant essentiel utilisé dans le traitement des maladies cardiovasculaires. Cette alerte, émise par la Direction de la Santé locale, évoquait la possible circulation de médicaments contrefaits, pouvant compromettre gravement la santé des patients.


Ce type de médicament est crucial pour les patients à haut risque cardiovasculaire, car il fluidifie le sang en empêchant la formation de caillots. Une version falsifiée pourrait être inefficace, entraînant des complications graves (AVC, embolies), contenir des substances nocives ou dosages erronés et provoquer des réactions indésirables imprévues.


Les autorités ont recommandé aux pharmaciens et aux patients de prêter attention à l’absence de numéro de lot ou de date d’expiration, des boîtes mal imprimées ou dont l’emballage diffère de celui homologué et la forme, couleur ou odeur inhabituelle des comprimés.


Malgré l’inquiétude suscitée, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a officiellement démenti la présence de médicaments falsifiés à l’échelle nationale, tout en appuyant les consignes locales de prudence.


Ce contraste entre la communication nationale et la réactivité locale a ravivé les interrogations sur la sécurité du circuit pharmaceutique et la capacité du système à détecter et prévenir efficacement les contrefaçons.


L’affaire met en lumière la nécessité d’un système de traçabilité plus rigoureux ainsi qu’un renforcement de la formation des professionnels de santé dans la lutte contre les produits illicites.


Nadia B

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