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France: un influenceur algérien interpellé puis écroué pour apologie du terrorisme

  • cfda47
  • 17 janv.
  • 2 min de lecture
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Un influenceur algérien a été condamné à huit mois de prison pour apologie du terrorisme et écroué en Seine-Saint-Denis. L'homme était suivi sur TikTok par 830 000 personnes. Lors de sa garde à vue, il a qualifié ses menaces contre la France de « simples plaisanteries », selon une source proche du dossier.


Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a annoncé hier jeudi, qu'un influenceur algérien, présenté comme Mahdi B., avait été interpellé, condamné puis incarcéré mardi, pour s'être vanté dans une vidéo de « vouloir commettre des actions violentes sur le sol français ». Le ministre a terminé son message sur X (ex-Twitter) par la phrase: « ne rien laisser passer ».


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L’homme de 29 ans a été interpellé chez lui lundi à Bondy par des policiers de la brigade de recherche et d'intervention (BRI). En garde à vue, l’influenceur a affirmé que « les propos en cause ont été déformés » et qu'il faisait référence à « un attentat commis en Algérie au palais gouvernemental en 2007 », indique France Info. Concernant les menaces qu'il a proférées, il évoque de « simples plaisanteries. »


La vidéo qu'il est soupçonné d'avoir mise en ligne aurait fait référence, en arabe, au terrorisme qui va « revenir » ou à la « pose d'une bombe à la Défense », « je descends au pays et j’attrape, j’égorge », selon une source proche du dossier.


La préfecture de Seine-Saint-Denis a délivré à son encontre une mesure d'OQTF et un placement en centre de rétention administrative (CRA). Cette condamnation intervient alors qu'un autre influenceur, "Doualemn", a été maintenu en rétention administrative .


La cour d'appel de Paris a rejeté le recours déposé par les avocats de Doualemn, contre l'ordonnance de prolongation du placement en centre de rétention. L'Algérie avait refusé son retour, obligeant l'avion qui le transportait à faire demi-tour. Il avait été interpellé à Montpellier.


Depuis début janvier, plusieurs autres influenceurs algériens et une Franco-Algérienne sont visés par des procédures en France pour des propos haineux.


Tout est parti d'un signalement le 9 janvier dernier sur la plateforme Pharos d'un activiste algérien, Chawki Benzehra, pour dénoncer les propos tenus en langue arabe par des influenceurs.


Ce nouveau dossier est médiatisé dans un contexte de tensions diplomatiques entre Paris et Alger, notamment autour des dossiers du Sahara occidental et du sort de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, incarcéré en Algérie depuis la mi-novembre.


Bruno Retailleau avait dénoncé une volonté d’Alger « d’humilier la France », accusation rejetée par les autorités algériennes, qui ont évoqué une « campagne de désinformation ». Ces incidents s’ajoutent à d’autres procédures ouvertes contre plusieurs influenceurs algériens et une Franco-Algérienne pour des propos haineux tenus sur les réseaux sociaux.



La rédaction/ L’AFP

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