L'Algérie simplifie l'accès aux documents administratifs pour sa diaspora
- cfda47
- il y a 1 jour
- 1 min de lecture

L'Algérie a ratifié mercredi la Convention de La Haye supprimant l'exigence de la légalisation des actes publics étrangers, une avancée qui devrait alléger considérablement le fardeau administratif pesant sur les millions d'Algériens vivant à l'étranger.
Sur décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l'ambassadrice d'Algérie à La Haye, Salima Abdelhak, a déposé l'instrument d'adhésion auprès du ministère néerlandais des affaires étrangères, dépositaire de la convention, lors d'une cérémonie à laquelle a assisté le secrétaire général de la Conférence de La Haye de droit international privé, Christophe Bernasconi, selon un communiqué de l'ambassade d'Algérie aux Pays-Bas.
Cette adhésion à la Convention Apostille, signée en 1961 et regroupant actuellement plus de 120 États, représente un soulagement concret pour les membres de la diaspora algérienne. Le dispositif traditionnel de légalisation des documents administratifs, souvent long, coûteux et source de multiples déplacements, sera remplacé par la délivrance d'un certificat unique appelé “apostille”, émis par l'autorité nationale compétente. Auparavant, les citoyens devaient multiplier les démarches auprès du ministère des affaires étrangères, des ambassades et des consulats pour faire authentifier leurs documents, un processus qui pouvait s'étaler sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois.
Désormais, un document ne nécessite qu'un seul cachet, l'apostille, pour être valable dans n'importe quel État membre de la convention. Cette ratification marque ainsi une simplification notable dans l'exercice des droits civils et administratifs pour les citoyens algériens, qu'ils résident au pays ou à l'étranger, facilitant notamment l'accès à l'éducation, à l'emploi et aux services publics dans leurs pays de résidence.
La rédaction



Commentaires