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L’article 87bis du code pénal: principal instrument répressif en Algérie

  • cfda47
  • 13 janv. 2024
  • 1 min de lecture
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Une vague de lourdes condamnations s'abat actuellement sur de jeunes Algériens, accusés d'avoir porté atteinte à l'intégrité nationale dans des publications sur les réseaux sociaux. Le principal instrument répressif est l'article 87bis du code pénal, qui qualifie d' « acte terroriste » toute action visant à « changer le système de gouvernance par des moyens non constitutionnels ».


Cette semaine, le tribunal de Boumerdes a condamné Karim Kaabache, Abdelhakim Sefrioui et Noureddine Khimoud à 8 ans de prison ferme. La cour d'Alger a infligé 5 ans de détention à Walid Hamitouche et Islam Latrache. À Bouira, Nabil Addar, Attaf Mesouaf, Mohand Said et Madjid Aggad écopent de 4 à 7 ans de réclusion, a indiqué Me Yamina Allili, membre du Collectif de défense des détenus d’opinion.


Jeudi, nouveau coup de massue à Alger avec des peines allant jusqu'à 5 ans prononcées contre Mouloud Djabella, Zohir Bouchallal, Malek Boubeki et d’autres. Seul Saïd Ouandi ressort libre.


Pour de nombreux observateurs, cette frénésie répressive marque l'avènement d'une « nouvelle normalité » en Algérie : l'emprisonnement abusif des opposants est devenu monnaie courante sous couvert de lutte antiterroriste. L'article 87bis sert de paravent légal à ce qui s’apparente à une vague de terreur politique.


La Rédaction

 
 
 

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