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La Confédération des Syndicats Algériens (CSA) se mobilise: Rassemblement de la colère prévu le 1er mai

S’inquiétant de la situation alarmante en matière de droits des salariés, La Confédération des syndicats algériens (CSA) a sollicité, hier, l’intervention urgente du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, afin de réviser les lois du travail qu’elle juge incompatibles avec les dispositions de la Constitution algérienne de 2020 et les conventions internationales ratifiées par l’Algérie.


Dans le communiqué publié, la confédération réaffirme son opposition aux limitations imposées par les lois du travail et met en garde contre les conséquences sur la stabilité sociale, « un objectif cher au président Tebboune ».


La CSA pointe du doigt le ministère du Travail, qu’elle accuse de rester fermé à tout dialogue social constructif et sérieux concernant les droits et libertés syndicales.


À l’approche de la journée internationale des travailleurs du 1er mai, la Confédération des syndicats algériens (CSA) prévoit d’organiser un rassemblement de colère. L’objectif est de dénoncer les pratiques hostiles au dialogue et les mesures défavorables aux travailleurs mises en place par le ministère du Travail.


Pour rappel, la Confédération des Syndicats Algériens (CSA) a été pensée en 2017 et a vu le jour en 2018, résultant du regroupement de 13 syndicats issus de divers secteurs, notamment la santé, l’éducation, l’enseignement supérieur, la formation professionnelle, la poste et les transports.


Un mois plus tard, la CSA a soumis son dossier réglementaire au ministre du Travail dans l’objectif d’obtenir l’agrément. Cependant, depuis lors, aucune réponse n’a été reçue de la part des autorités


Depuis lors, la CSA navigue entre deux eaux, oscillant entre le formel et l’informel. Elle se réunit et échange entre les différents syndicats, mais les actions revendicatives sont menées de manière indépendante.


Or, en 2023, le gouvernement à modifié en profondeur les textes législatifs sociaux sans consulter les travailleurs et en limitant le code du travail en peau de chagrin.


Il convient de souligner que depuis sa création, la Confédération des syndicats algériens (CSA) a adopté une politique de « complémentarité » plutôt que d’opposition directe au gouvernement. 


Cette approche diffère de celle de la Confédération générale autonome des travailleurs en Algérie (CGATA), qui était nettement plus radicale et avait porté plainte auprès de l’Organisation internationale du Travail (OIT) et de la Confédération syndicale internationale (CSI) en raison du refus de délivrance de son agrément.

 


Yacine M

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