Le FFS dénonce les restrictions sur les libertés syndicales en Algérie
- cfda47
- 26 févr.
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La Front des Forces Socialistes (FFS) a exprimé son indignation face aux mesures répétées visant à restreindre l’action syndicale en Algérie. Dans un communiqué officiel, le parti a réaffirmé son refus catégorique de toute atteinte aux droits et libertés syndicaux garantis par la Constitution, quelle qu’en soit la justification.
Le FFS a dénoncé avec force l’arrestation du coordinateur national du Conseil National Autonome du Personnel Enseignant du Secondaire et du Technique (CNAPESTE), Massaoud Boudiba, et son placement sous contrôle judiciaire après sa libération. Son interpellation est survenue alors qu’il s’apprêtait à participer à un rassemblement pacifique organisé par plusieurs syndicats indépendants de l’éducation dans la wilaya de M’sila.
Le parti a qualifié cet événement d' « escalade préoccupante », estimant qu’il reflète une volonté manifeste de briser le mouvement syndical et d’exercer des pressions pour dissuader les travailleurs de revendiquer leurs droits légitimes.
Le FFS a réitéré son soutien inconditionnel à Massaoud Boudiba ainsi qu’aux syndicats autonomes, appelant à l’arrêt immédiat des restrictions et des poursuites judiciaires à l’encontre des organisations syndicales. Il a également exigé que cessent toutes formes d’intimidation et de harcèlement qui visent ces acteurs de la société civile.
Le parti a mis en garde contre les répercussions négatives de ces pratiques sur le secteur de l’éducation et la situation sociale du pays en général. Il a souligné l’incohérence entre ces mesures répressives et le discours officiel des autorités, qui prônent pourtant le dialogue pour traiter les revendications professionnelles et sectorielles.
Dans son communiqué, le FFS a insisté sur la nécessité de garantir le respect des libertés syndicales et des droits fondamentaux inscrits dans la Constitution. Il a exhorté le gouvernement à ouvrir un dialogue social sérieux dans le secteur de l’éducation et les autres domaines concernés, en prenant en compte les revendications des travailleurs.
Le parti a plaidé pour une révision ou une refonte des statuts professionnels de manière consensuelle, afin qu’ils reflètent les attentes des travailleurs tout en préservant leur dignité et leurs droits.
Le FFS a mis en garde contre toute tentative d’ignorer ou d’exclure les revendications des syndicats, estimant qu’une telle attitude ne ferait qu’aggraver les tensions sociales. Il a insisté sur l’importance de la stabilité sociale pour la cohésion nationale, particulièrement dans un contexte international marqué par des défis et des incertitudes croissants.
« L’Algérie a aujourd’hui plus que jamais besoin de calme, de débats responsables et d’un dialogue ouvert pour surmonter les différends et concrétiser les revendications légitimes », a souligné Youssef Aouchiche, Premier Secrétaire national du FFS.
Enfin, le parti a réaffirmé son engagement en faveur de l’élargissement des espaces de débat et d’expression, considérant que la liberté de parole et la prise en compte des préoccupations des citoyens sont essentielles pour garantir un développement harmonieux du pays.
Nadia.B



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