Le RCD dénonce l'interdiction de sa journée d'études à Béjaïa
- cfda47
- 24 janv.
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Le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) a vivement critiqué l'interdiction de sa journée d'études sur le développement local, prévue le 25 janvier 2025 à la maison de la culture de Béjaïa.
Alors que le responsable de la salle avait initialement donné un avis favorable, le wali a brutalement opposé un refus sans justification apparente. Cette décision unilatérale révèle, selon le parti, une entrave délibérée à son activité légitime.
En effet, le RCD s'interroge sur les véritables motivations de cette interdiction. “S'agit-il d'un excès de zèle d'un wali qui veut plaire à des parrains, ou d'une décision centrale visant à écarter les citoyens du débat ?”, questionne le communiqué. Au-delà de cet incident, le parti dénonce clairement ce qu'il considère comme “un déni flagrant du droit à l'expression et à l'organisation”.
Plus largement, le parti pointe du doigt ce qui semble être une stratégie systémique de neutralisation.
“Cette ligne de violations des droits ne peut durablement constituer un programme politique”, martèle Atmane Mazouz, président du RCD.
Face à cette tentative d'intimidation, le parti reste inflexible. L'événement se tiendra finalement au siège régional, à la date initialement prévue. “Le RCD ne cédera pas face à cette intimidation”, affirme le communiqué.
Conscient que la lutte ne peut être menée seule, le parti appelle à une mobilisation plus large. “Nous appelons tous les citoyens, acteurs de la société civile et responsables politiques à exiger le respect de la liberté d'expression et de réunion”, déclare-t-il.
Loin de se laisser abattre, le RCD interprète cette interdiction comme un aveu de faiblesse. “L'interdiction d'aujourd'hui est un indice fort de leur faiblesse et de leur panique”, conclut-il.
Sophie K.



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