Les yeux de Gaza: des journalistes de guerre palestiniens honorés à Bayeux
- cfda47
- 17 oct. 2024
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Dans un moment chargé d'émotion, le photographe palestinien Mahmoud Al-Hams a marqué l'histoire du prestigieux Festival de Bayeux des correspondants de guerre en décrochant le premier prix de la photographie. Cette 31e édition du festival, qui s'est déroulée dans cette ville historique du nord-ouest de la France, a mis en lumière des récits déchirants du conflit à Gaza.
Al-Hams, collaborateur de l'Agence France-Presse, a capturé l'essence même du drame humain à travers son objectif. Son cliché saisissant, montrant une femme submergée par le chagrin après une frappe à Khan Younis, témoigne de la brutalité du conflit. Cette reconnaissance, sa troisième au festival, résonne comme un hommage à la persévérance journalistique.
« Cette victoire appartient à tous les journalistes qui documentent inlassablement la situation à Gaza », a déclaré Al-Hams lors de la cérémonie, sa voix portant un message de solidarité envers ses confrères sur le terrain.

Le festival a également distingué d'autres talents remarquables. Rami Abu Jamous s'est démarqué dans la catégorie presse écrite avec « Les journaux de Gaza », un témoignage authentique de son exode forcé vers Rafah. Le duo Mohamed Abu Safia et John Irvin a bouleversé le jury avec leur reportage télévisé « Le drapeau blanc », narrant un incident tragique qui illustre les périls quotidiens à Gaza.
Ces récompenses soulignent l'importance du journalisme de guerre, capable de révéler au monde la réalité crue des zones de conflit. À travers leurs objectifs et leurs plumes, ces professionnels des médias deviennent les témoins essentiels de notre époque, documentant l'histoire en temps réel malgré les risques considérables.
La reconnaissance de ces travaux au Festival de Bayeux ne fait pas que célébrer l'excellence journalistique ; elle amplifie des voix qui, autrement, pourraient être réduites au silence par le fracas des bombes.
Sophie K.



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