Militante américaine tuée en Cisjordanie: l’ONU réclame une enquête approfondie

Les Nations unies ont lancé un appel pressant pour l'ouverture d'une enquête "élargie" sur la mort tragique de la militante américaine pro-palestinienne Aysenur Ezgi Eygi, abattue vendredi par les forces de l’entité sioniste en Cisjordanie occupée.

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l'ONU, a mis l'accent sur "l'importance de mener une enquête rigoureuse sur les circonstances entourant cet incident" et a insisté sur la nécessité de "demander des comptes aux responsables". Il a également rappelé l'obligation de protéger les civils dans toutes les situations, un principe fondamental du droit international humanitaire.

Aysenur Ezgi Eygi, âgée de 26 ans et d'origine turque, a succombé à ses blessures après avoir été touchée à la tête par les balles sionistes lors d’une manifestation pacifique à Beita, un village régulièrement théâtre de protestations contre l’expansion des colonies sionistes en Cisjordanie. Ce drame a été rapporté par l'agence de presse palestinienne Wafa.

Le Secrétaire du Comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein Sheikh, a vivement condamné ce meurtre, qualifiant cet acte de "crime" et soulignant qu'il s'inscrivait dans "une série de violations quotidiennes" perpétrées par les forces d'occupation contre les civils palestiniens et les militants solidaires de leur cause. 

La mort d'Aysenur Ezgi Eygi a suscité une onde de choc dans les milieux militants pro-palestiniens et au sein de la communauté internationale, ravivant les critiques sur la répression violente des manifestations pacifiques contre l'occupation et la politique de l’entité sioniste. Les appels se multiplient pour une réponse internationale plus ferme face à ces violations continues des droits de l’homme.

L’ONU et plusieurs organisations de défense des droits humains demandent désormais une enquête indépendante et élargie, qui pourrait éventuellement conduire à des poursuites pour les responsables de cette violence meurtrière.

La rédaction