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Omar Tarmelit : un retour au pays transformé en incarcération

  • cfda47
  • 24 juin
  • 2 min de lecture
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Comme de nombreux membres de la diaspora algérienne, Omar Tarmelit nourrissait l’espoir d’une Algérie libre, pluraliste et respectueuse des libertés individuelles. Engagé pacifiquement pour cette cause, il participait à des manifestations, notamment dans le sillage du mouvement Hirak, et exprimait ses convictions sur les réseaux sociaux avec fermeté mais sans jamais tomber dans l’excès.


L’histoire d’Omar Tarmelit illustre une réalité douloureuse pour de nombreux Algériens de la diaspora : celle d’un retour au pays qui vire au cauchemar. Selon Arab News, Omar Tarmelit, membre du collectif Libérons l’Algérie, dénonçait déjà en 2021 la répression croissante et affirmait que « l’Algérie, aujourd’hui, elle est périmée. L’avenir, là-bas, c’est la taule ». Ces mots résonnent d’autant plus fort aujourd’hui.


Le 17 juin 2025, à sa descente d’avion à l’aéroport d’Alger Houari-Boumédiène, Omar est arrêté par les forces de l’ordre. Son crime ? Avoir exprimé ses idées. Depuis, il est détenu sans jugement clair, dans des conditions encore floues, rejoignant la longue liste des prisonniers d’opinion algériens, dont plusieurs sont issus de l’étranger.


Cette arrestation fait écho à celle d'autres citoyens comme Meziane, eux aussi privés de liberté pour avoir exercé un droit fondamental : celui de s’exprimer librement. Selon les organisations de défense des droits humains, plus de 220 personnes sont aujourd’hui incarcérées pour leurs opinions en Algérie.


Le cas d’Omar Tarmelit alerte : il met en lumière la persistance d’un climat de répression envers les voix dissidentes, même lorsqu’elles proviennent de citoyens vivant à l’étranger.


Cette situation soulève de graves questions sur la sécurité des Algériens de la diaspora souhaitant retrouver leur pays et leurs proches.


Le climat politique reste tendu, et les arrestations de militants, journalistes ou simples citoyens exprimant des opinions critiques se poursuivent. Le mouvement Hirak, qui portait l’espoir d’un changement pacifique, continue de subir une répression systématique.


À travers le monde, des appels à la solidarité se multiplient. Des campagnes pour la libération des détenus d’opinion se mettent en place, mais le silence reste souvent assourdissant. Il est temps que cette cause dépasse les frontières.


Libérer Omar, c’est défendre le droit de chacun à rêver d’un pays meilleur.


La rédaction

 
 
 

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