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Prisonnier sahraoui au Maroc: Grève de la faim d'El Houssein Boujemaa Zaoui

El Houssein Boujemaa Zaoui, membre du Groupe de Gdeim Izik, observe depuis mardi une grève de la faim de 48 heures à la prison de Kénitra, au Maroc, pour protester contre l'atteinte à ses droits fondamentaux, notamment le droit à l'éducation et le droit de transfert près de sa famille au Sahara occidental, rapporte la Ligue de protection des prisonniers sahraouis dans les geôles marocaines.


Selon cette organisation, El Houssein Boujemaa Zaoui a été empêché par l'administration pénitentiaire de s'inscrire à la faculté des Sciences islamiques, un droit pourtant garanti par les chartes des Nations unies.


En effet, les principes fondamentaux relatifs au traitement des détenus, publiés par le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme en 1990, garantissent le droit à l'éducation en prison.


Le Maroc est accusé de bafouer les règles des Nations unies pour le traitement des détenus en refusant d'accéder à la demande d'El Houssein Boujemaa Zaoui d'être transféré dans une autre prison, plus proche de sa famille au Sahara occidental.


La règle 59 des Règles Nelson Mandela stipule pourtant que les détenus doivent être placés près de leur domicile dans la mesure du possible.


Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a déjà jugé illégale l'incarcération du Groupe de Gdeim Izik en octobre 2023, exhortant les autorités marocaines à libérer rapidement les détenus.


Ce groupe d'activistes sahraouis avait été condamné en 2017 à des peines allant jusqu'à la perpétuité sur la base d'aveux obtenus sous la torture.


Les défenseurs des droits humains, journalistes et activistes du Sahara occidental détenus depuis 13 ans, après les manifestations pacifiques de Gdeim Izik en 2010, continuent de subir des traitements inhumains en prison.


Trois d'entre eux, Ahmed Sbaai, Sid'Ahmed Lemjaid et Brahim Ismaili, ont été condamnés à la prison à perpétuité.

La rédaction

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