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Présidentielles 2024 en Algérie: Nacer Djabi anticipe un échec de la campagne

  • cfda47
  • 12 juil. 2024
  • 2 min de lecture
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Nacer Djabi, professeur et chercheur en sociologie politique, est le premier intellectuel algérien à réagir à l'annonce de la candidature du président Abdelmadjid Tebboune dans le journal de Monte Carlo Doualya "MCD" aujourd'hui, vendredi 12 juillet.


Il a notamment commenté la forme de l'annonce, l’utilisation des ressources humaines de la présidence à des fins personnelles et le timing estival et caniculaire de la campagne ainsi que des manquements qui ont accompagné l’annonce de sa candidature.


En préambule, Nacer Djabi, semble comprendre les raisons qui ont retardé l’annonce de candidature de Abdelmadjid Tebboune en déclarant : « Il est habituel dans le système politique algérien que le président en exercice annonce tardivement sa candidature, et l'argument en faveur de cela est qu'il ne veut pas confondre sa fonction exécutive à la présidence de la république avec sa position de candidat pendant une certaine période avant la publication des résultats des élections ».


Neamoins, il considère qu’il y a une certaine anarchie dans l’anticipation de ces élections : « Mais cette fois-ci, en plus de cette considération, il me semble qu'il y a une sorte de chaos pour des raisons peu claires, y compris, par exemple, ce qui est lié au président qui a anticipé la date des élections et n'a pas fourni aux Algériens une explication convaincante de cette anticipation ».


Comme il s’est exprimé sur des manquements lors de l’annonce officielle de sa candidature : « Lorsqu'il a annoncé sa candidature, il n'a pas annoncé le lancement de sa campagne électorale, ni son programme, au point que celui qui a reçu sa candidature était le directeur du cabinet de la présidence M. Boualem Boualem et celui en charge de la communication à la présidence et cela est inacceptable ».


Le professeur Nacer Djabi tire des conclusions percutantes. Selon lui, la présidence ne saurait être l’apanage d’un seul candidat, mais plutôt une institution au service de tous les Algériens.


Quant à l’idée d’organiser les élections pendant cet été caniculaire, elle sonne comme un présage funeste pour la campagne électorale. 


L’ardeur du soleil pourrait bien éclipser les promesses politiques, laissant place à un échec cuisant.

 


Yacine M

 
 
 

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