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Recherche scientifique : L’Université de Béjaïa accusée de blocage d’une thèse de doctorat

  • cfda47
  • il y a 2 heures
  • 2 min de lecture
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Cela fait cinq ans que Samir Larabi attend de soutenir sa thèse de doctorat. Ayant déposé le fruit de son travail qui porte sur « Le mouvement berbériste en Kabylie entre intégration nationale et velléité indépendantiste », il a attendu des mois, puis des années une réponse de l’administration de l’Université. Niet.


Son travail est adopté par l’encadrant et le conseil scientifique. Mais pas par le rectorat. Dans une lettre au vitriol, l’universitaire de 50 ans accuse clairement le recteur et le vice-recteur chargé de la post-graduation d’avoir bloqué son travail. « J’accuse haut et fort l’administration rectorale de l’université A/Mira-Béjaia (Algérie) de blocage illégal de ma demande de soutenance de doctorat en sociologie (Science), dont les responsables principaux ne sont autres que l’actuel recteur de l’université (B.A) et son vice-recteur chargé de la post-graduation (K.I) », écrit l’ancien journaliste de la radio El-Bahja. Selon lui, ces deux responsables de l’université de Bejaia se « sont distingués par leurs mépris à mon égard en bloquant arbitrairement ma soutenance, en censurant ma thèse, en piétinant les lois en vigueur, en refusant de me fournir des réponses écrites face a mes multiples demandes écrites, en distillant des mensonges au nom des services de sécurité ».


Dans sa lettre, l’universitaire dénonce des pratiques « abominables qui ouvrent la voie à de graves dérives au nom des institutions de la République et au détriment du contenu de ma thèse de doctorat qui déconstruit le savoir néocolonialiste produit sur notre pays, notamment sur la région de Kabylie. » Il révèle également que pour lui permettre de soutenir sa thèse, il a accepté « mot dans l’âme » de porter des modifications, à trois reprises, à sa thèse. Mais cela ne semble pas suffire aux responsables de l’Université qui, en réalité, n’ont aucune place dans ce genre de dossiers laissés au conseil scientifique.


Sur les réseaux sociaux, Samir Larabi a reçu un large soutien de personnalités relevant du monde scientifique, académique et politique. Des dizaines d’internautes ont dénoncé l’arbitraire. L’Université de Béjaïa n’a toujours pas réagi.


Essaïd Wakli

 

 
 
 

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