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Soins médicaux: L'Algérie tourne le dos aux hôpitaux français

  • cfda47
  • 3 févr.
  • 1 min de lecture
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Une page se tourne dans la coopération médicale franco-algérienne. Dans un entretien accordé au journal L'Opinion, le président algérien Abdelmadjid Tebboune annonce une décision marquante : l'Algérie cessera d'orienter ses patients vers les hôpitaux français. Cette annonce s'inscrit dans un contexte de désaccord financier entre les deux pays. 


Au cœur de cette décision se trouve un contentieux portant sur 2,5 millions d'euros réclamés par les hôpitaux parisiens. Le président Tebboune conteste les montants plus élevés évoqués dans certains médias français et déplore l'absence de dialogue, mentionnant qu'une réunion avec les hôpitaux parisiens est en attente depuis trois ans. Face à ces “tracasseries” administratives, l'Algérie a choisi de diversifier ses partenariats médicaux.


Les patients sont désormais dirigés vers d'autres destinations européennes, notamment l'Italie, la Belgique et la Turquie. Le président Tebboune insiste sur le fait que son pays “a toujours payé ses dettes”, tout en précisant que l'Algérie exige une justification claire des soins et de la prise en charge. 


Pour rappel, lors de son intervention au Sénat le 29 janvier, le ministre français de la Santé Yannick Neuder a présenté un bilan détaillé des frais médicaux engagés par l'Algérie. Sur la période 2007-2023, ces frais s'élevaient à 150 millions d'euros.


L'Algérie a fait preuve d'une grande rigueur dans le règlement de sa dette, affichant un taux de recouvrement remarquable de 98%. En effet, entre 2010 et 2023, le pays a versé plus de 116 millions d'euros aux établissements hospitaliers français. 


Sophie K.


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