Violences sexistes: L'Algérie renforce sa protection juridique des femmes
- cfda47
- 10 févr.
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Les récentes décisions du Président Abdelmadjid Tebboune marquent un tournant significatif dans la protection des femmes en Algérie. Lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, des instructions précises ont été données pour renforcer les mécanismes juridiques de prise en charge des femmes victimes de violence.
Cette initiative trouve son fondement dans un cadre légal solide. La Constitution de 2020 stipule clairement que l'État, à travers le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, est tenu de protéger les femmes victimes de violence et leurs enfants.
Les professionnels du droit saluent cette démarche. Khadidja Messalem, avocate et conseillère juridique, souligne que ces instructions reflètent « une volonté forte et un engagement sérieux à purifier la société de toutes formes de violence ». Son analyse met en lumière les défis existants, notamment les difficultés procédurales dans la constitution des preuves judiciaires.
Actuellement, le code pénal prévoit des peines de 6 mois à deux ans pour les personnes impliquées dans des actes de violence contre les femmes. Mais le système juridique doit évoluer pour répondre plus efficacement aux réalités du terrain.
Le réseau Wassila, à travers sa coordinatrice Nadia Amjouth Warek, apporte un soutien concret. L'organisation propose des lignes d'écoute téléphoniques, un accompagnement psychologique et juridique, et un accueil hebdomadaire pour les femmes victimes.
En alignement avec ses engagements internationaux en matière de droits humains, l'Algérie propose des mesures qui transcendent le cadre juridique formel. L'objectif est de créer un mécanisme de protection qui garantisse réellement l'émancipation et la dignité des femmes.
Sophie K.



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