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Le détenu d'opinion, Mohamed Tadjadit décide d’entamer une grève de la faim

  • cfda47
  • il y a 6 jours
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 4 jours

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Condamné une nouvelle fois à une peine de 5 ans de prison ferme, Mohamed Tadjadit entame dimanche une grève de la faim, a indiqué ce samedi 15 novembre son avocat Noureddine Ahmine. Il compte ainsi protester contre ce qu’il considère comme de la persécution. Il dénonce ce qu'il « subit comme injustice et oppression depuis plus de cinq ans, durant lesquelles il a passé plus de quatre ans en prison et a été poursuivi pénalement à au moins treize reprises », indique son avocat.


La dernière condamnation en date remonte au tribunal 11 de ce mois, dans une affaire criminelle dont les accusations sont « apologie et d'encouragement à des actes terroristes ou de sabotage », ainsi que pour « l'utilisation de technologies de l'information et de la communication pour soutenir les actions et activités des organisations terroristes », en diffusant leurs idées directement ou indirectement. Il fait également face à trois délits, à savoir « l'incitation à un attroupement non armé, la diffusion au public de publications susceptibles de nuire à l'intérêt national, et l'outrage à un corps constitué ».


Âgé de 31 ans, Mohamed Tadjadit, poète, fait partie des figures du Hirak de 2019. Sans attache politique apparente, il a néanmoins réussi à se faire connaître parmi les figures les plus importantes du mouvement populaire avec ses activités durant les manifestations populaires et également sur les réseaux sociaux où il diffusait ses poèmes et certains posts appelant au changement de régime politique dans le pays.


Ce sont souvent ces posts que les autorités considèrent comme subversifs. A chacune de ses arrestations, il est souvent relâché au bout de quelques mois. Mais il n’est jamais resté longtemps en liberté puisqu’il « récidive » en publiant des posts et des poèmes à chaque fois ; ce qui pousse les autorités à le faire arrêter de nouveau. Il fait partie avec Brahim Lalami, les frères Riyahi, Abdelkrim Zeghileche et d’autres parmi les militants et activistes qui ont plus subi le harcèlement judiciaire, voire une forme de persécution. Des Organisations non-gouvernementales et des militants des droits de l’Homme réclament souvent sa libération. Mais cela n’a rien donné.



Essaïd Wakli

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